
Toutes les thèses
Histoire du scandale au Salon : 1747-1819
La relation de l’art au scandale procède d’une histoire riche et complexe. Si les avant-gardes ont pu donner l’idée qu’il existait entre les deux une forme d’unité essentielle, l’étude des périodes antérieures montre au contraire que le rapport de l’art au scandale s’est constitué progressivement, par la rencontre historique de facteurs hétérogènes. A partir de 1747 et de la publication de la première critique « moderne » d’art rédigée par La Font de Saint-Yenne à l’occasion du Salon, la grande exposition publique du Louvre tend à se transformer en tribune.
L'État en ses hôtels. Les résidences ministérielles de Louis XIV au milieu du XXe siècle
Sur les dix-sept ministères qui composent actuellement notre gouvernement, plus de la moitié siègent dans d’anciens hôtels aristocratiques construits sous l’Ancien Régime, à l’instar du palais du président de la République. Pour la plupart d’entre eux, cette installation remonte au XIXe siècle, voire même pour la Justice au début du XVIIIe siècle.
L’avenir du futur. John McHale et l’art de la prospective (1950-1978)
Tout à la fois artiste, sociologue et chercheur en prospective, John McHale (1922-1978) a laissé des apports significatifs en matière de théorie de la culture, des médias, de l’architecture, du design et des sciences environnementales. Son parcours concentre une frappante combinaison de contributions individuelles et collectives aux dynamiques intellectuelles de son temps.
Un menuisier parisien entre l'Ancien Régime et le Premier Empire : Jean-Baptiste-Claude Séné (1747-1803)
- Jury
Mme Elisabeth CAUDE – Conservateur du Patrimoine, Châteaux de Malmaison et Bois- Préau
Mme Christine GOUZI – Professeur, Sorbonne Université
Mme Véronique MEYER – Professeur, Université de Poitiers, rapporteur
M. François MOUREAU – Professeur émérite, Université Paris-Sorbonne
M. Bertrand RONDOT – Conservateur du Patrimoine, Château de Versailles Mme Hélène ROUSTEAU-CHAMBON – Professeur, Université de Nantes, rapporteur
Collectionner sous le Second Empire : l’exemple du Musée Rétrospectif de 1865
En 1865, seulement un an après sa fondation, l’Union Centrale des Beaux-Arts Appliqués à l’Industrie organise sa première exposition, intitulée Musée Rétrospectif. Environ 250 collectionneurs y participent en prêtant une sélection de leurs objets d'art. À l'époque des premières expositions universelles et au moment d'une nouvelle phase de développement industriel, commercial et social, l'État français avait compris que seuls les arts pouvaient garantir à la France le plus grand succès international.
De l’académie des Beaux Arts aux chantiers de l’Empire : Madrid et la construction d’une nouvelle pensée architecturale pour l’Espagne 1780-1814
La création de l’Académie de San Fernando en 1752 marque un tournant dans l’histoire de l’architecture en Espagne. Elle devient rapidement un centre de création, de débat et de diffusion d’une nouvelle pensée architecturale, en lien avec les autres modèles européens. L’Académie instaure une nouvelle culture architecturale à partir d’un modèle pédagogique propre complété par des expériences telles que le voyage à Rome, dont témoignent les nombreux concours qu’elle organise.
Gabriel-Francois Doyen
Acteur pionnier au sein du mouvement de régénération de la peinture d’histoire dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, Gabriel François Doyen (1726-1806) doit sans aucun doute être considéré comme l’un des artistes les plus importants de sa génération. Elève de Carle Vanloo puis à l’École royale des élèves protégés, il s’illustre avec un premier grand chef d’œuvre présenté au Salon de 1759, La Mort de Virginie, qui le fit considérer par la critique comme l’un des espoirs du renouveau de la peinture française.
Les dessins de Pierre-Jean David d'Angers, une étape de création
Le sculpteur Pierre-Jean David, dit David d’Angers (Angers, 1788-Paris, 1856), a produit un œuvre dessiné important, tant numériquement que par l’éclairage qu’il permet de poser sur son œuvre et sa vie. Gardés par l’artiste comme une réserve de formes et d’idées, ses dessins furent donnés, dans leur grande majorité par ses enfants au musée d’Angers qui avait été envisagé par le sculpteur lui-même comme le lieu idéal de conservation de ses principales réalisations. 3935 feuilles y sont conservées.