
Toutes les thèses
Au cœur du système haussmannien : Henri Blondel (1821-1897), architecte, entrepreneur et financier
Entre le Second Empire et la IIIe République, l’architecte-entrepreneur-financier, Henri Blondel (1821-1897), fut l’un des plus actifs dans les grands travaux parisiens. Il s’illustra, en particulier, dans la construction de plus de 172 maisons de rapport, de l’hôtel Continental, du magasin de la Belle Jardinière, ou encore de la Bourse de commerce. Blondel fut également un entrepreneur qui agit, pour le compte de sociétés immobilières, à différents travaux publics dont l’aménagement de quartier et le percement de voies, en France, en Belgique ainsi qu’au Panama et au Brésil.
L’éveil du paysage. Peindre la nature sous le règne de Louis XIV
Cette thèse retrace la carrière des seize peintres paysagistes agréés à l’Académie royale de peinture et de sculpture durant le règne personnel de Louis XIV (1661-1715). L’étude se penche sur l’évolution du goût pour la peinture de paysage, un genre pictural longtemps jugé mineur et décoratif, resté terra incognita pendant près de deux siècles. La thèse présente une monographie de chaque artiste, ainsi qu’une étude transversale concernant le paysage de cette période.
Le Maître de Coëtivy : la peinture à Paris au temps de Colin d'Amiens (vers 1450-1500)
Figure incontournable de l’enluminure parisienne dans la seconde moitié du XVᵉ siècle, la personnalité artistique anonyme désignée sous le nom de convention « Maître de Coëtivy » est loin d’avoir limité son champ d’action à la seule peinture dans les livres ; tableaux et patrons pour des tapisseries et des vitraux sont également à mettre à son actif. L’ensemble redessine les contours d’un peintre polyvalent de premier plan dans la France royale de Charles VII et de Louis XI.
L'apport de l'étude des caves à la connaissance de l'habitat et de l'espace urbains à Paris autour des quartiers Saint-Merry et Saint-Gervais / Saint-Paul (XIIIe au XVIe siècles)
À partir du XIIe siècle, dans un contexte d’expansion économique et démographique qui accompagne le développement urbain. La maison médiévale -et tout particulièrement la demeure bourgeoise- adopte un modèle où la cave ou la salle excavée fait partie intégrante d’une structure répondant aux besoins des propriétaires. La thèse s’attache à l’étude des caves à Paris, ville la plus peuplée en Europe à compter du XIIIe siècle.
L'État en ses hôtels. Les résidences ministérielles de Louis XIV au milieu du XXe siècle
Sur les dix-sept ministères qui composent actuellement notre gouvernement, plus de la moitié siègent dans d’anciens hôtels aristocratiques construits sous l’Ancien Régime, à l’instar du palais du président de la République. Pour la plupart d’entre eux, cette installation remonte au XIXe siècle, voire même pour la Justice au début du XVIIIe siècle.
Un menuisier parisien entre l'Ancien Régime et le Premier Empire : Jean-Baptiste-Claude Séné (1747-1803)
- Jury
Mme Elisabeth CAUDE – Conservateur du Patrimoine, Châteaux de Malmaison et Bois- Préau
Mme Christine GOUZI – Professeur, Sorbonne Université
Mme Véronique MEYER – Professeur, Université de Poitiers, rapporteur
M. François MOUREAU – Professeur émérite, Université Paris-Sorbonne
M. Bertrand RONDOT – Conservateur du Patrimoine, Château de Versailles Mme Hélène ROUSTEAU-CHAMBON – Professeur, Université de Nantes, rapporteur
De l’académie des Beaux Arts aux chantiers de l’Empire : Madrid et la construction d’une nouvelle pensée architecturale pour l’Espagne 1780-1814
La création de l’Académie de San Fernando en 1752 marque un tournant dans l’histoire de l’architecture en Espagne. Elle devient rapidement un centre de création, de débat et de diffusion d’une nouvelle pensée architecturale, en lien avec les autres modèles européens. L’Académie instaure une nouvelle culture architecturale à partir d’un modèle pédagogique propre complété par des expériences telles que le voyage à Rome, dont témoignent les nombreux concours qu’elle organise.
La communauté des peintres et sculpteurs parisiens : de la corporation à l’Académie de Saint-Luc
Jury de thèse :
- M. Guy-Michel Leproux, directeur d’études, École Pratique des Hautes Études
- Mme Gaëtane Maës, maître de conférences-HDR, Université de Lille
- Mme Véronique Meyer, professeur, Université de Poitiers
- M. Mickaël Szanto, maître de conférences, Sorbonne Université
L’art de la bohème : l’art des Buveurs d’eau (1835-1855)
La thèse d'Itaï Kovacs propose la première monographie sur la société des Buveurs d’eau. Cette association artistique de secours mutuels rassembla dans le Paris des années 1840 onze peintres, sculpteurs et écrivains débutants qui, pour la plupart, allaient entrer dans l’histoire non pas grâce à leurs œuvres, mais parce qu’ils allaient devenir les exemples d’un type de créateur : l’artiste ou l’écrivain bohème. Ce fut leur sort à cause d’un livre que l’un d’eux publia en 1851, et ce fut à leur grand dam et au dam de l’histoire.