Aller au contenu principal Aller au menu Aller à la recherche

AddToAny share buttons

Vices et vertus de l’interdisciplinarité

Entre histoire de l’art et études cinématographiques
Laurent Fiévet, Plaster cocoon, 2015, vidéo, 6’49
Table ronde
Le Jeudi 22 mai 2025 de 14h00 à 18h00
Galerie Colbert (INHA), salle Perrot, 2 rue Vivienne, 75002 Paris

Table-ronde organisée par Barbara Le Maître (Université Paris Nanterre, HAR, accueillie en délégation CNRS au Centre André-Chastel), Guillaume Le Gall et Valérie Mavridorakis

L’époque est à l’interdisciplinarité. L’expression règne, sans que l’on sache toujours très bien comment l’entendre et, surtout, par quels biais la concrétiser. Ainsi, par exemple, comment concevoir l’articulation entre l’histoire de l’art et les études cinématographiques ?

À la fin de l’introduction de son ouvrage Écrire l’histoire de l’art. Figures d’une discipline (Gallimard, 1997, p. 13), Henri Zerner confesse, sans autre regret : « J’ai peur qu’il n’y ait pas une bonne doctrine, une méthode, une façon sûre d’écrire l’histoire de l’art, et que nous soyons condamnés au bricolage ». Nous admettrons par principe que le bricolage constitue la loi d’une interdisciplinarité sans modèle préalable : pour que la greffe prenne, pour que l’articulation entre des objets et/ou des méthodes imputables à des domaines d’étude distincts se fasse, il faut à coup sûr aménager le terrain (manière de dire que l’interdisciplinarité ne se conçoit pas hors sol). Partant, afin de répondre à la question posée plus haut et, au-delà, de méditer sur les vices et vertus d’une telle « interdiscipline », nous nous focaliserons sur des gestes singuliers. À partir de leurs travaux, historiens de l’art et spécialistes du cinéma, chercheurs ou artistes, exposeront tour à tour la manière selon laquelle ils ont pu croiser — relier, hybrider — histoire de l’art et cinéma (tous discours et objets confondus).

Programme

  • Guillaume Le Gall (professeur en histoire de l’art, Paris Sorbonne Université : Centre André-Chastel) et
    Barbara Le Maître (professeure en études cinématographiques, Université Paris Nanterre : Histoire des
    arts et des représentations)
    Introduction
  • Rafael Mandressi (directeur de recherche au CNRS : Centre Alexandre-Koyré)
    De l’asymétrie des savoirs : de l’histoire d’une interdisciplinarité à l’interdisciplinarité historique.
  • Théo Esparon (docteur en études cinématographiques, Université Paris Nanterre : Histoire des arts et
    des représentations)
    Une histoire partagée du modernisme. Le cas de Josef von Sternberg, cinéaste et collectionneur.
  • Laurent Fiévet (Artiste)
    Plaster Cocoon (2015) : de la recherche universitaire à la création artistique.
  • Ségolène Liautaud (docteure en histoire de l’art, Paris Sorbonne Université : Centre André-Chastel et post-
    doctorante au Centre de recherche de l’École du Louvre)
    Images en mouvement, du miroir au film chez Michelangelo Pistoletto.
  • Natacha Pernac (maîtresse de conférences en histoire de l’art, Université Paris Nanterre : Histoire des
    arts et des représentations)
    Repenser la translocation à partir des croisements entre cinéma et histoire de l’art.
  • Modération Valérie Mavridorakis (professeure en histoire de l’art, Paris Sorbonne Université : Centre
    André-Chastel)