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Angélique SAADOUN

Doctorante
Thème(s) de recherche
3. Transferts, échanges, circulations dans l'espace européen et extra-européen
4. Acteurs, institutions, réseaux : conditions socioculturelles de l'activité artistique
5. Matériaux, techniques, métiers : approches théorique et pratique du faire artistique

Biographie

Cursus universitaire et formation

  • Depuis 2018 – Doctorant : "Du japonisme à l'Art nouveau : quelle transition?", sous la direction de Jean-Sébastien Cluzel.
  • 2015 – Bourse de mobilité IDEX Sorbonne Université, Kyoto Institute of Technology.
  • 2014-2016 – Master en histoire de l'art japonais, Université Paris-Sorbonne, sous la direction de Jean-Sébastien Cluzel.
    • Mémoire de master 1 : "La Pagode rue de Babylone à Paris : le japonisme en architecture à la fin du XIXe siècle"
    • Mémoire de master 2 : "Japonisme et collectionnisme : l’étude du fonds Plassard"

Activité professionnelles

  • 2018 – Stage pour l'exposition "Japon-Japonismes. Objets inspirés, 1867-2018", Musée des arts décoratifs, Paris, sous la tutelle de Béatrice Quette (commissaire de l'exposition et conservatrice, Département Arts d'Asie).
  • 2017 – Stage au département Arts d’Asie, Christie’s, Paris.
  • 2015 – Stage en tant qu'assistante de recherche, CREOPS, Paris, sous la tutelle de Jean-Sébastien Cluzel.
  • 2012 – Stage à la galerie ALB, Paris.

Publications

Recherche

Du japonisme à l'Art nouveau : quelle transition?

 

Depuis les recherches de Gabriel Weisberg consacrées au collectionneur et marchand d’art Siegfried Bing, qui personnalise en France le lien entre le japonisme et l’Art nouveau, peu de publications se sont attachées à questionner les filiations esthétiques et théoriques qui unissent ces deux courants artistiques. Notre étude tentera de restituer cette connexion en s’interrogeant sur la notion de « transition », notamment d’un point de vue chronologique et stylistique.

Si le japonisme et l’Art nouveau partagent de nombreux leitmotiv – en premier lieu le refus d’une forme d’académisme et la volonté de chercher de nouvelles sources d’inspiration au-delà du monde occidental – les production artistiques entre la fin des années 1850 et le début du XXe siècle témoignent d’une certaine évolution tant d’un point de vue conceptuel que formel. C’est ainsi que l’influence de l’art japonais, qui se traduit dans un premier temps par l’introduction de motifs issus de l’estampe ukiyo-e dans le répertoire de l'éclectisme, prend progressivement la voie de l’assimilation de principes esthétiques empruntés à l’archipel japonais et susceptibles de libérer les artistes de la démarche historiciste ayant prévalu tout au long du siècle, dans l’optique de donner naissance à un « art nouveau ».

Sous la direction de Jean-Sébastien Cluzel.

Enseignement

2019-2024 Sorbonne Université, Paris

  • Licence 1, TD, Module préprofessionnel (52 HETD)
  • Licence 3, CM et TD, Histoire de l’art japonais (55 HETD)
  • Licence 1, TD, Méthodologie de l’histoire de l’art (260 HETD)

2019-2024 IESA, Paris

  • Bachelor Marché de l’art, 3e année, Mobilier et objets d’art, Art nouveau (20 HETD)

2020-2021 Université de Picardie (UPJV), Amiens

  • Licence 3, CM et TD, Histoire de l’art japonais (39 HETD)

Adresse

Centre André-Chastel - Galerie Colbert
2 rue Vivienne
75002 Paris
France

Coordonnées