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Femmes et mythes

Les tentures royales sous Henri IV
L’Équitation, tenture de l’Histoire d’Artémise, d’après Antoine Caron, laine, soie, fils d’argent et d’or, 497 x 648 cm. Paris, Mobilier national (GMTT 12/2) © Mobilier national
Regards croisés
Le Lundi 24 mars 2025 de 16h00 à 17h00
Galerie Colbert (INHA), Salle Vasari (1er étage), 2 rue Vivienne, 75002 Paris

Intervention de Mei Takemoto (Tokyo University of Science) - Chercheuse invitée à Sorbonne Université, Centre André-Chastel

Introduction et modération  : Christine Gouzi

Répondant : Emmanuel Lurin

Coordination : Florian Métral

En 1600, la dynastie bourbonienne amorce un tournant décisif avec le mariage d’Henri IV et de Marie de Médicis, suivi en 1601 de la naissance du dauphin, futur Louis XIII. Ces événements entraînent d’importants chantiers décoratifs dans les résidences royales et contribuent à l’essor de la Seconde École de Fontainebleau. Cette séance, fondée sur ma thèse soutenue en 2022 à l’Université des Arts de Tokyo, porte sur les tentures royales réalisées sous Henri IV. Quelle est la signification de ces grands cycles narratifs ? Alors que les recherches précédentes les ont principalement analysés du point de vue du roi, cette étude privilégie une lecture féminine, notamment celle de la reine. Il s’agira ainsi de montrer que les figures féminines issues des mythes et de l’histoire antique ont contribué à célébrer la reine Marie de Médicis et à légitimer son statut.

Pour accéder au programme des « Regards croisés »
Coriolan reçoit sa famille, tenture de l'Histoire de Coriolan, d'après Henri Lerambert, laine, soie, fils d'argent et d'or, 450 x 642 cm. Paris, Mobilier national (GMTT 14/3) © Mobilier nationa