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Le Roman de la Rose et les arts figurés autour de 1500 : lieux communs de la réception et de l'interprétation

Thèse

Résumé

Résumé français : A la fois lieu commun du raisonnement et cliché discursif - selon la distinction opérée par Remy de Gourmont pour qui le lieu commun renvoie à la banalité de l’Idée, tandis que le cliché représente la matérialité même de la phrase -, l’antienne de l’influence du Roman de la Rose sur les arts figurés au Moyen Âge est devenue l’une de ces nombreuses redondances argumentatives sustentant régulièrement la rhétorique en histoire de l’art. Partie de ce constat inflationniste et du désir de vérifier le bien-fondé d’une hypothèse iconographique reliant le Roman de la Rose à la tenture de la Dame à la Licorne, cette enquête a essayé de mettre en exergue le danger des lieux communs de l’interprétation en histoire de l’art, et plus particulièrement de ceux faisant un usage inconsidéré du texte de Guillaume de Lorris et Jean de Meung.

Résumé anglais : Both discursive cliché and commonplace reasoning – according to the distinction made by Remy de Gourmot for whom the commonplace refers to the banality of the Idea while the cliché is the very materiality of the sentence – the anthem of the Roman de la Rose’s influenceon figurative arts in the Middle Ages became one of those many redundancies regulary invoked in argumentative rhetoric. Provoked by this observation and by the desire to check the relevance of an iconographic hypothesis linking the Roman de la Rose to the tapestry of the Lady and the Unicorn, this investigation has tried to highlight the danger of the interpretation commonplaces in Art History, especially those making a reckless use of Guillaume de Lorris and Jean de Meung’s poem.

 

Jury de soutenance