Journée d'études organisée par Claire Boisseau (CNRS, Centre André-Chastel, UMR 8150) et Amaëlle Marzais (MCF Université Lumière Lyon 2, ArAr, UMR 5138) au Centre André-Chastel le 24 avril 2024
La datation des peintures murales médiévales est un problème complexe auquel sont régulièrement confrontés chercheurs, universitaires, restaurateurs et autres spécialistes du patrimoine peint. La datation stylistique utilisée par le passé est souvent critiquée en raison de son caractère subjectif ou peu argumentée. Elle est parfois complétée par des analyses radiocarbones perçues comme un remède miracle mais que peu d'historiens d'art savent exploiter correctement. Cette journée d'études interdisciplinaire réunit donc des archéologues, des historiens d'art et des chimistes pour dresser un bilan des méthodes de datation antérieures et des perspectives actuelles de la recherche. A travers des études de cas ou des présentations plus méthodologiques, les différentes intervenants ont su proposer de nouvelles pistes dans la prise en compte du style comme critère de datation, rappeler le nécessaire recoupement des données entre disciplines, et revenir sur les déclinaisons et usages actuels des datations radiocarbones ou dendrochronologiques.
La journée a été divisée en quatre sessions
Séance du matin (1ere partie) : Questions de méthodes
Séance du matin (2e partie) : Questions de méthodes
Séance de l'après-midi (1ere partie) : Usages et évolution des méthodes de datation physico-chimiques
Séance de l'après-midi (2e partie) : Usages et évolution des méthodes de datation physico-chimiques