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Les nouveaux vitraux de la cathédrale de Cahors

Une œuvre de Gérard Collin-Thiébaut et de l’atelier Parot - par V. Gaudard et V. David
Saint Étienne de Cahors, verrières de Gérard Collin-Thiébaut, réalisation atelier Parot, 2013 © DRAC Midi-Pyrénées, J.-F. Peiré
Rencontres du Centre Chastel
Le Mercredi 28 mai 2014 de 00h00 à 23h59
Galerie Colbert, Paris 2e
  • Cette communication de Valérie Gaudard (conservatrice du patrimoine, DRAC Midi-Pyrénées) et Véronique David (Centre André Chastel) se tiendra salle Ingres (2e étage), de 18h 30 à 20h. Entrée libre

Le foisonnement créateur que connaît l'art du vitrail depuis 1945 est le résultat d’un processus complexe amorcé dès l’Entre-deux-guerres avec le mouvement de renouveau de l’art sacré. L’ouverture de l’Église et de l’État à l’art contemporain, la rationalisation du processus de la commande publique, l’intérêt des artistes et la capacité des peintres verriers à s’adapter aux bouleversements de leur métier sont autant de facteurs de la modernité du vitrail d’aujourd’hui.

La création de Collin-Thiébaut à Cahors en est la dernière expression et illustre les grandes commandes de l'État. L'artiste a composé une œuvre à partir d'emprunts à des peintures et des films. Le peintre verrier Pierre-Alain Parot a imaginé un nouveau procédé, dont c'est ici la première expression, à savoir l'utilisation de l'imprimerie, pour imprimer dans le verre les émaux de couleurs traduisant fidèlement les images réalisées à l'ordinateur sans intervention de la main de l'artiste. Les vitraux ont été inaugurés en juin 2013.

 

Voir le programme des Rencontres du Centre André Chastel 2013-2014