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Communication de Mie Kuroiwa, Saint Thomas d’Aquin et la prière

Texte, image et pratiques de dévotion privée dans les livres de prières enluminés
Saint Thomas d’Aquin (détail), dans "Les Heures de Louis Ier de Savoie" © Bibliothèque nationale de France
Rencontres du Centre Chastel
Le Mercredi 12 mars 2014 de 00h00 à 23h59
Paris, galerie Colbert (75002)
  • Cette communication de Mie Kuroiwa, du College of Intercultural Communication, Rikkyo University et chercheuse invitée au Centre André Chastel, se tiendra salle Ingres (2e étage), de 18h 30 à 20h.
    Entrée libre.

La première représentation visuelle de saint Thomas d’Aquin dans un livre de prières destiné à la dévotion privée se fait plus d’un demi-siècle après la canonisation du saint, vers 1380, dans Les Petites Heures de Jean de Berry. Après cette date, des exemples se succèdent sporadiquement jusqu’au XVIe siècle dans les principaux centres d’enluminure en France (Paris, Avignon, Savoie, Tours), en Italie (Ferrare), dans les Pays-Bas (Bruges, Audenarde, Utrecht) ou encore en Espagne (Valence).

Dans ces manuscrits, outre les Suffrages de saint Thomas illustrés par différentes images du saint suggérant une variété de sources textuelles et iconographiques, l’enluminure des Oraisons censées avoir été composées par l’Aquinate retiendra plus précisément notre attention. La particularité de cette dernière réside dans le fait qu’elle se compose d’éléments visuels plus variés encore que ceux des Suffrages. Son analyse nous permettra de prendre la mesure de la vénération pour saint Thomas d’Aquin, d’étudier le rapport entre texte et image et d’observer en détail les multiples rôles que l’enluminure a pu jouer pour l’acte de prière.

 

Voir le programme des Rencontres du Centre André Chastel 2013-2014