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Urbanisme et architecture balnéaires de la côte de Jade (Loire-Atlantique), 1820-1975

Thèse

Résumé

Résumé :

Depuis sa fréquentation par les premiers curistes étrangers en 1820 jusqu’à l’édification du pont de Saint-Nazaire et de la Route Bleue en 1975, le paysage de la Côte de Jade a connu de profondes mutations. Terre inculte et délaissée à la fin du XVIIIe siècle, cette partie du littoral atlantique devient, dès les premières années du XIXe siècle, la destination privilégiée de baigneurs étrangers attirés par les bienfaits des eaux ferrugineuses et des bains de mer. Le charme pittoresque de ce paysage caractérisé par l’alternance de côtes escarpées et de longues étendues de sable fin sous un couvert de pins maritimes invite à l’évasion et au dépaysement. D’abord réservées à l’exigence d’une clientèle aristocratique et bourgeoise, les stations deviennent au milieu du XXe siècle le rendez-vous d’un tourisme de masse et la silhouette de la côte est profondément modifiée. Ces villes de bord de mer sont le reflet des grandes mutations de la société et répondent à des contraintes fonctionnelles, morphologiques et idéologiques liées à leur implantation géographique et à leur époque. L’habitat balnéaire, représentatif des goûts de son propriétaire et de l’enthousiasme croissant des maîtres d’œuvre pour cette nouvelle architecture saisonnière, consacrée au repos et aux loisirs, est conditionné par la présence de la mer puis du soleil. Malgré la diffusion de modèles de construction dans les catalogues d’architecture, la liberté d’interprétation de ces programmes crée une importante diversité stylistique, spécifique à l’architecture balnéaire.

Jury de soutenance :

  • M. Andrieux (Paris-Sorbonne)
  • Mme Bourillon (Paris 12)
  • M. Mignot (Paris-Sorbonne)
  • M. Pinchon (Montpellier 3)
  • M. Toulier (Culture)