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Eugène Delacroix et la critique, 1822-1885

Thèse

Résumé

L’artiste débute sa carrière au moment où le développement considérable de la critique en France s’explique par plusieurs facteurs : la centralisation parisienne de la vie artistique et littéraire, le prestige inhérent aux Salons de la capitale, et surtout la publication au début du siècle des Salons de Diderot, qui jusque-là n’ayant pas dépassé le cercle privé de l’auteur se retrouvèrent érigés en modèle d’un nouveau genre littéraire. Car il n’y a pas, et ce durant les quarante années de carrière de Delacroix, de critique professionnelle. C’est pourquoi celle-ci regroupe sous ce seul terme une multitude d’auteurs, une abondance de textes et de mediums. Un corpus considérable d’articles nous renseigne sur ce que fut la réception de Delacroix du début à la fin de sa carrière jusqu’à la fin du siècle, et nous montre comment l’esthétique de l’artiste put être appréhendée. La longévité de la carrière de Delacroix est l’un des intérêts majeurs d’une telle recherche, tant elle s’accompagne de bouleversements politiques, sociologiques, idéologiques et esthétiques. La critique qui découvre pour la première fois le jeune artiste en 1822 n’est plus celle qu’il quitte en 1859, tout comme celle de 1885 qui voit approcher l’aune d’un nouveau siècle. L’intérêt de cette thèse fut non seulement de réunir l’intégralité des textes produits par la critique de 1822 à 1885, mais aussi de mettre en lumière les processus qui permirent à la critique d’évoluer vers la nouvelle discipline de l’histoire de l’art, tout en érigeant un artiste en emblème du XIXème siècle.

  • Jury composé de

Monsieur Barthélémy Jobert (directeur)

Madame Arlette Sérullaz

Madame Christine Peltre

Monsieur Pierre Wat

Monsieur Robert Kopp (président)