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D'après l'antique et les maîtres : copies dessinées des pensionnaires de l'Académie de France à Rome et de leur entourage sous la direction de Charles-Joseph Natoire (1752-1775)

Thèse

Résumé

Résumé

L’objet de cette thèse porte sur la pratique de la copie d’après l’antique et les maîtres à l’Académie de France à Rome sous la direction de Charles-Joseph Natoire entre 1752 et 1775. Il s’attache au domaine du dessin et s’étend aux artistes qui gravitent dans l’orbite de cette institution. Sont examinés tout d’abord le cadre institutionnel, le lieu et les enseignements obligatoires afin de définir le contexte dans lequel se pratique le dessin d’après l’antique et les maîtres. La réalisation de copies peintes en dehors du palais Mancini ouvre sur la question d’une dichotomie entre modèles imposés et choix des pensionnaires lors de l’exécution d’études dessinées dans les basiliques, les églises, les palais et les musées de Rome. La deuxième partie propose une analyse comparative entre les sources antiques puis modernes sélectionnées et les interprétations graphiques des pensionnaires. Elle offre un aperçu des lieux les plus fréquentés, des types d’œuvres privilégiés et de la réception de l’antiquité comme des sculptures et des peintures du Quattrocento au Settecento. L’examen des commandes de quatre amateurs démontre leur influence sur les travaux des pensionnaires et permet de définir d’autres formes d’utilisation des copies dessinées. Enfin, nous nous intéressons à la conservation et à la circulation des dessins comme témoignages matériels des relations entres pensionnaires et proches de l’Académie. Elles reflètent des pratiques artistiques individuelles ou partagées. Elles attestent le rôle de modèle assumé par certains et les fonctions de la copie par-delà le séjour à Rome.

Summary

The aim of this dissertation covers the practice of copying after the Antique and Masters at the French Academy in Rome while Charles-Joseph Natoire was its director between 1752 and 1775. It relates to the field of drawing and extends to the artists who gravitated around this institution. First the institutional context is considered, the premises and compulsory classes, in order to define the context in which drawing after the Antique and the Masters was practiced. The creation of painted copies outside the Palazzo Mancini raises the question of a dichotomy between models imposed and the choices of the pensionnaires when they were drawing studies in the basilicas, churches, palaces and museums of Rome. The second section provides a comparative analysis between the ancient and modern sources chosen and the pensionnaires’ interpretation of them. It provides an overview of the most commonly visited locations, the types of works favoured and the reception both of antiquity and sculptures and paintings from the Quattrocento to the Settecento. A study of four connoisseurs who commissionned drawings shows their influence on the pensionnaires’ work and allows other uses of drawn copies to be defined. Finally the conservation and circulation of drawings as material evidence of the relations between pensionnaires and those close to the Academy is examined. These confirm the role as a model assumed by some and the functions of the copy beyond an artist’s time as a student in Rome.

 

Jury

  • Daniela Gallo (Université de Lorraine)
  • Guillaume Glorieux (Université Rennes 2)
  • Pierre Rosenberg (Louvre)
  • Alain Mérot (Paris IV)