- Un ouvrage d'Alain Mérot, professeur de Paris-Sorbonne et membre du Centre André Chastel
Camillo Massimo, cardinal italien, ami et protecteur de Nicolas Poussin - mais aussi du Lorrain et de Velázquez -, évoque la fin de la vie du peintre, de janvier à novembre 1665.
Dans le cadre de la Rome du XVIIe siècle, il se souvient de ses conversations avec Poussin et dresse son portrait : ses voyages entre la France et Rome, les déceptions et les souffrances de sa vie, son humanité, sa solitude grandissante.
Ces réflexions sont aussi un parcours dans les œuvres et insistent sur le peintre au travail : inventant à partir de ses sources d'inspiration, transcrivant les images poétiques en images visuelles, surmontant les difficultés techniques au cours d'une création lente et exigeante.
Elles invitent à regarder attentivement une œuvre qui est un des plus parfaits accomplissements du classicisme et fait écho à l'idéal de clarté et d'élévation de la philosophie cartésienne.