
- Un ouvrage de Stéphane Castellucio, chargé de recherche au CNRS et membre du Centre André Chastel
Connu ici dès le XVIe siècle, le papier peint chinois est plus largement importé après la création des Compagnies des Indes en Angleterre, Hollande puis en France. Vendus sous formes de feuilles, de paravents ou d’éventails, les papiers peints chinois sont fabriqués dans différentes sortes de qualités de papier : à base d’écorce de bambou, ou d’autres arbres tels que les mûriers, ormes et cotonniers. Richement illustré, l’ouvrage analyse et explique les motifs de ces papiers : ornementaux, décors de fleurs, figures et d’oiseaux. Il met en évidence une production chinoise dédiée à l’exportation vers l’Europe, qui l’apprécie pour son exotisme et son pittoresque. Enfin, en étudiant les circuits commerciaux, les coûts et les usages, Stéphane Castelluccio retrace le parcours de ces papiers, depuis les lieux de production situés à Nakin et Canton, jusqu’aux résidences royales dans lesquelles ils connaissent une grande vogue au XVIIIe siècle.