- Dernière séance du séminaire collectif d'histoire de l'art de la Renaissance, Approches anthropologiques en histoire de l'art, 2017-2018.
- par Alessandro Arcangeli (professore associato à l’Università degli Studi di Verona), avec la participation d’Antonella Fenech Kroke (chargée de recherche au CNRS, Centre André Chastel).
Comme maints autres, le paysan, le sauvage et la sorcière dansent. Mais comment dansent-ils ? La danse caractérise-t-elle ces trois figures ? À une époque d'importants bouleversements démographiques, de grandes découvertes et de persécutions, les représentations visuelles et textuelles ont transmis et fixé des manières spécifiques de danser. Quel type d’imaginaire cristallisent le paysan, le natif et la sorcière qui dansent ? Que cela dit-il de la pensée européenne à propos la danse mais aussi de la marginalité ? Enfin, quels lieux et quelles traditions culturelles ont influencé la manière dont l’Europe élabore ces stéréotypes ? Autant de questions qui interrogent aussi la construction de l’identité de l’Européen par rapport à une altérité qui est à la fois exogène et endogène.
Le séminaire collectif est organisé par :