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Penser et voir les parures comme objets de valorisation, biens identitaires et accessoires rituels

Bracelets en or du début de l’âge du Bronze, 1700-1100 av.n.è, Musée National du Danemark, Copenhague ; Reconstitution de la tombe de l’Ahau Pakal, culture maya, Temple des Inscriptions, Palenque, Chiapas, Mexique, au Museo Nacional de Antropología, Mexico ; Les perles fantaisie ayant servi à la fabrication de parures, début des années 1930, Maison Elsa Triolet-Aragon, Saint-Arnoult-en-Yvelines
Regards croisés
Le Lundi 12 mai 2025 de 16h00 à 18h00
Galerie Colbert (INHA), Salle Vasari (1er étage), 2 rue Vivienne, 75002 Paris

Tara Chapron (Sorbonne Université ) - Approche technologique et sociale des parures et accessoires des élites à l’âge du Bronze en Europe

François Gendron (Muséum National d'Histoire Naturelle) - Apprêts, joyaux et parures lithiques de Méso-Amérique

Diana Plachendovskaya (EHESS) - Les bijoux d'Elsa Triolet et la politique de la parure après la Révolution d'Octobre

Coordination : Élodie Vaudry

Perles de verres, pierres fines, métaux, faïences, cordons de cuir, ce sont autant de matières qui peuvent servir à la conception de parures. La provenance de ces matières et leur assemblage témoignent des systèmes d’échange, de l’organisation de la production, de même que de la notion de valeur. S’intéresser aux parures, c’est chercher non seulement à connaître les chaînes opératoires de production mais aussi la place des produits finis dans les systèmes vestimentaires. Seulement, la parure est-elle toujours présente dans un système vestimentaire ? Quand le distinguer de l’accessoire, et peut-on même séparer la parure de l’ornement ? Comment, à certains moments de l’histoire contemporaine, la parure a-t-elle pu être rejetée en tant que signe de distinction à cause de sa fonction décorative, bien que dissociée de condition de préciosité ? Trois thématiques liées à la parure examinées à travers le prisme de l’archéométrie, de l’archéologie, de l’anthropologie et de l’histoire de l’art permettront d’aborder ces questions.

Pour accéder au programme des « Regards croisés »