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Au début fut le Toit

Pour une nouvelle morphologie architecturale
Antonio Averlino Filarete, Adam « Vitruvien », ou l’origine de l’architecture
Regards croisés
Le Lundi 07 octobre 2024 de 14h00 à 16h00
INHA, galerie Colbert, salle Vasari (1er étage), 2 rue Vivienne ou 6 rue des Petits Champs, 75002 Paris

Olga Medvedkova (CNRS, centre André-Chastel)
Pascal Dubourg Glatigny (CNRS-EHESS, centre Alexandre-Koyré)

Dans l’optique proposée par Olga Medvedkova et discutée par Pascal Dubourg Glatigny, le toit est un morphème, c’est-à-dire une unité élémentaire dotée de sens pratique et/ou esthétique, et c’est aussi un modèle, au même titre que d’autres morphèmes-modèles, tels que, par exemple, le grenier et la cave, le coin, le labyrinthe, la tour (Bachelard, Derrida). C’est surtout un morphème fondateur,comme le pont ou la porte pour Georg Simmel.  C’est même un archi-morphème et un archi-modèle, car le toit est la raison d’être de l’architecture, c’est la condition indispensable qui rend la chose – architecturale. L’architecture est, avant tout, après tout, un abri qui protège l’homme des éléments naturels, de la pluie et du soleil.   L’architecture est un parapluie et c’est un parasol. Un toit, même sans rien d’autre, est une architecture. Alors qu’une architecture sans toit est une ruine. L’archi-tectura est l’archi-tectum, le super-toit. Nous partirons donc de ce postulat pour relire certains chapitres de l’histoire architecturale.